Stephen Lawford
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Date d'inscription : 07/12/2012
 | | Sujet: Stephen Lawford (En cours, quelques détails à revoir) Ven 1 Mar - 13:35 | |
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Âge : Trente ans. (Soyons fous Hou!)
Sexe : Masculin
Orientation sexuelle : Bisexuelle
Nationalité : Né aux États-Unis.
Langues parlées : Il parle bien l'anglais et le français. Il a apprit le japonais sur un coup de tête, mais disons qu'il se débrouille assez bien.
Date de naissance : Le 8 mars 1982
Lieu de Naissance : New York
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Métier : Professeur
Son poste à l'université : Professeur de français.
Depuis combien d'années travaille t-il pour N.T.A ? : Rien que trois et le directeur n'arrive pas à s'en débarrasser. On le plaint. Paix à son âme.
Particularités : ( Quelques détails du physique, ses goûts, etc )
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CARACTÈRE |
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| HISTOIRE |
Encore renvoyé d'un autre établissement scolaire, notre jeune faisait son petit bout de chemin de plus en plus découragé à l'idée d'un jour terminer ses études. Évidemment le fait qu'il ne pouvait pas vivre tranquille ne lui simplifiait pas les choses. Ayant été yankee, il avait forgé sa propre réputation en bottant le cul des plus baveux et des sans fierté qui s'attaquait aux plus faibles ou aux demoiselles. Sa philosophie n'était pas la même que ces autres types jouant à l'heure du coup de poing arrivée. Stephen avait toujours le chic de se faire renvoyer des bahuts où il entrait. Deux semaines était le maximum de temps qu'il avait passé dans un établissement scolaire. Il ne faisait que ce qu'il jugeait bien faire, n'ayant pas apprit grand chose de son enfance puisque ses parents n'étaient que rarement présents à cause de leur travail. Son enfance, il ne s'en rappelait plus trop. Triste peut-être, mais véridique. Sa mère était rentrée un jour de voyage et l'avait foutu dehors le lendemain. Du coup le justicier masqué s'était retrouvé dans un trou à rats vraiment répugnant allant dans un autre établissement scolaire par la même occasion. Les gens s'amusaient à provoquer le fameux yankee et ça se terminait toujours de la même façon. Il perdait patience et leur faisait leur fête. Restant fidèle à lui-même il ne réussit jamais à se tailler une place à l'école et où que ce soit d'autre d'ailleurs.
Seule sa place de mafieux le choyait. Stephen devait se rendre à l'évidence: il n'était pas fait pour l'école. Étant devenu un célèbre yakuza de renom dès son plus jeune âge, il en avait entendu et vu de toutes les couleurs et s'était mis à toucher à tout. Alors que finalement il avait accordé sa confiance à l'un des hommes qui ne lui lâchait jamais la grappe, il se fit trahir en beauté et fut coffrer pour 5 ans. Juste 5 vous me direz... Peut-être bien, mais Stephen lui, s'en souvient encore de ces années sans relâche où il y avait toujours plus grand et plus gros que toi. Combien de fois s'était-il débattu pour ne pas se faire violer? Combien de fois il avait vu les prisonniers s’entre-tuer entre eux et vu les policiers parier sur le premier mort? Combien de fois s'était-il fait regarder se laver par des bouseux pervers qui ne pensent qu'à une chose? Ce genre d'étapes ne l'avait rendu que plus impitoyable quant aux conventions qui le faisaient hautement chier, avouons-le. Il passa quelques entrevues pour juger de son aptitude à sortir de prison. Il avait constamment soit le regard fermé ou le regard dur ce qui ne facilitait pas son cas, mais il n'en avait plus rien à faire. La vie était ce qu'elle était et jamais il ne s'abaisserait à lécher les bottes de qui que ce soit. C'était hors de question; sa fierté était tout ce qui lui restait dans ce monde.
Il finit par sortir vers la fin de sa quatrième année de prison pour bonne conduite. Il n'avait levé la main sur personne bien qu'il ait été fortement provoqué et les prisonniers avaient eux-mêmes commencer à le respecter et le craindre. Son aura avait quelque chose d'à la fois fascinant et effrayant. Votre question est comment un mafieux Newyorkais est-il devenu professeur de littérature? C'est une très bonne question, mais sachez que chaque chose vient en son temps. Au départ, notre enseignant au passé douteux, ne fut pas accueilli en héros dans la société bien que son charme indéniable ait aidé à ce qu'on lui inspire le respect. On lui trouva un appartement miteux dans lequel il pouvait loger ainsi qu'un petit travail à la supérette du coin. Il y travailla une semaine avant de donner sa démission. Il ne voulait pas retourner en prison pour assassinat de bonnes femmes enragées au super marché. Stephen inspirait à beaucoup plus dans la vie que ça. Retourner aux études après avoir fait de la prison ne fut pas une mince affaire, mais il réussit à se faire admettre (bien qu'un agent le surveillait constamment, même aux toilettes. On ne sait jamais hein ). Il se découvrit un penchant profond pour l'univers imaginaire créatif qu'inspirait le cours de littérature et ses oeuvres diverses. Elles n'étaient pas toujours de bons choix, mais on ne pouvait pas tout avoir dans la vie de toute façon. Ça le motiva à vouloir enseigner bien qu'en se fiant à son passé, il n'avait rien d'un professeur et personne ne lui aurait confié un enfant à surveiller.
Ses études furent interrompues car on s'opposa à son choix de profession et il n'y avait aucun moyen de se faufiler entre les mailles. C'était fini et il devait s'y faire. Il continua d'aller chez le libraire en semaine et se trouva quelques petits jobs de mannequinat qui payaient bien avant qu'on ne commence à le reconnaître dans les rues. Au départ, il croyait que sa vie de Yakuza le rattrapait, mais il remarqua bien vite les regards un peu bêtes qu'on lui faisait ainsi que les répliques salaces. Stephen avait alors forcé un sourire et s'était empressé de rentrer chez lui où un type l'attendait assis sur le lit.
« Mon cher Stephen, vous avez mis le temps. »
- Puis-je savoir qui vous êtes et ce qui vous a poussé à croire que vous pouviez vous asseoir sur mon lit?
Son interlocuteur devint soudainement mal à l'aise et se leva du lit, sans doute pour ne pas avoir à le contrarier davantage.
« Écoutez, je suis un manager de la SCI, une boîte très réputée au Japon et j'aimerais vous prendre sous mon aile. Vous seriez célèbre en un rien de temps. Vous avez l'allure, la classe et encore mieux, je sais que vous avez le talent. Mon nom est Fujisaki Hideki et je vous en pries, pensez au moins à mon offre. »
Il avait dit ça en scrutant le modeste logis dans lequel vivait notre ex-aspirant enseignant de la langue française. Stephen l'avait regardé, constatant qu'effectivement il s'agissait d'un étranger. Il avait les cheveux foncés noirs qui lui descendaient jusque dans le dos, des yeux bruns en amande et des manières plus que correctes considérant les manières souvent assez déplacées des Américains.
« Mon patron adore ce que vous avez fait jusqu'à présent. Vous savez que le magazine pour lequel vous avez fait ces photos circule même au Japon? Il est très réputé vous savez. »
Stephen savait qu'il aurait du se méfier avant de faire ses photos. Il était fait comme un rat. On le reconnaîtrait quoi qu'il fasse. Il devait avouer qu'il avait besoin d'argent et aussi d'un «métier stable». Seulement cet homme disait qu'il voulait le recruter au Japon. Il ne savait pas un traître mot de Japonais.
« Si vous ne connaissez pas le Japonais, on vous l'apprendra! Et puis les vedettes qui ne disent rien sont cool de nos jours. Ils vont vous adorer. »
Stephen soupira, las d'entendre divers arguments qui le ralliait au Japon, mais plus rien de toute façon ne le reliait aux États-Unis. Ni famille, ni amis. Juste une réputation de mafieux et de prisonnier. Il était sûr de pouvoir mieux faire c'est pourquoi il accepta l'offre de l'homme non sans poser toutes les questions nécessaires. L'homme parvint à gagner sa confiance et c'est comme ça qu'il partit vivre au Japon. On lui donna d'abord un rôle de figurant, mais tous voulurent vite savoir qui était ce mystérieux apollon américain et pourquoi ce dernier n'était pas au premier plan. Au départ, ce fut Hideki qui se chargea de s'exprimer à la presse vu qu'il était en train d'apprendre le japonais. Après quelques castings pour des magazines, les gens s'impatientaient: cet homme ne parlait-il donc pas? C'est lors d'une conférence de presse pour annoncer son implication dans un drama, qu'il s'avança vers le micro avec son éternelle attitude fière:
- Bonsoirs à tous, mon nom est Stephen et j'espère que vous apprécierez le drama Lame Éternelle. Laissons maintenant au réalisateur le plaisir de vous en vanter les mérites car je crains que mon japonais ne soit horrible ce soir.
Avec un sourire et déclenchant quelques rires, il avait cédé sa place au réalisateur. Stephen qui avait maintenant une vingtaine d'années, croula littéralement sous les offres après cette conférence de presse. L'homme taciturne et silencieux qu'ils connaissaient tous savait aussi faire preuve d'humour. Tout pour en faire tomber raide les plus mordus.
Il avait maintenant vingt-sept ans et continuait à faire plusieurs projets. Son manager le poussa même à sortir un album où il chantait en japonais, en anglais et en français. On lui téléphona dans la même semaine pour une offre qui le laissa complètement sur le cul: On lui offrait un poste d'enseignant dans une université réputée qu'il connaissait déjà de nom. Elle regroupait les meilleurs potentiels du monde concernant le showbizz. Il imposa ses conditions et surtout la plus importante: Il devait être professeur de littérature. C'était le seul cours où il se voyait professeur. La musique, le chant, les maths, le théâtre... Il connaissait tout ça, mais l'enseigner... devenait un fardeau. Il accepta la demande et rassura son manager en lui disant qu'il n'arrêtait pas pour autant sa carrière. Stephen n'aurait qu'à faire concorder ses horaires c'est tout. Rien de sorcier.
Après trois ans à l'université N.T.A, le directeur n'en peut plus, mais il n'arrive pas à mettre le Stephen dehors. Il peine sûrement à lui trouver un remplaçant. Stephen lui, s'amuse et fait à peu près ce qu'il veut dans ses cours, bien qu'il y ait quand même des examens et des devoirs à remettre. Il prend ça simplement car après tout, il n'est pas véritablement prof, n'est-ce pas?
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